"La mère tape-dur"
par Maryane Bougras




Odette est née le 15 août 1932 à Saint-Léger, petit village de Charente-maritime, de Juliette et Franck, métayers puis gardes-barrières après guerre.
C'est la seconde fille d'une fratrie de 6 ; Cécile, Odette, Claudette, Marie-Thérèse, Christiane et Étiennette.
Les 6 garçons sont décédés à la naissance ou peu de temps après.
Cela a été le drame de mon grand-père, mais surtout de ma pauvre grand-mère qui a passé sa vie, comme Marie-Thérèse d'Autriche, et tant d'autres, à être enceinte et à accoucher, à terme ou non, d'enfant viable ou pas.
Bien que le sort de Marie-Thérèse d'Autriche n'ait strictement rien de commun avec celui de Juliette quel destin tragique que celui de ces femmes là.
Comme ma grand-mère paternelle dont la mère est décédée en couches, c'était courant à l'époque, Juliette était orpheline et être ''placée'', au tout début du XXe siècle, par ces pères incapables de s'occuper de leurs enfants, ou voulant simplement s'en débarrasser, devait être extrêmement éprouvant.
Une enfance d’inexistence, de privations, de frustrations, d'extrême rudesse et de mauvais traitements.
Ma pauvre grand-mère a tellement souffert !!
Pour bien faire de sa vie un calvaire sur le long terme... elle a eu le bon goût de se marier à un rustre qui la maltraitait et passait son temps à lui faire des enfants... de gré mais surtout de force...
Ma grand-mère paternelle a également été maltraitée par son premier époux mais, autre univers, elle a divorcé et ce n'était pas si courant dans les années 30.
Le sort de ces épouses contraintes au devoir conjugal et aux coups de ces bruts formatées pour n'avoir aucun respect ni considération pour la femme, et encore moins pour la leur, n'était vraiment pas enviable.

C'est encore vrai aujourd'hui dans bien des cultures et je me réjouis de ne pas être née en Afghanistan, au Yémen, ou simplement dans une de ces familles dont la culture, les us et coutumes, ou une pseudo religion qu'ils dénaturent les plongent en plein cœur du moyen âge le moins évolué.

Mais je m'égare et ce n'est pas le sujet de cet écrit. 
J'ai envie de rédiger ce recueil de souvenirs par bribe, au gré de ce qui me revient en mémoire.
J'ai longtemps cru que j'étais la tête de turc, le vilain petit canard, de la famille et que ma mère m'en voulait particulièrement à moi... mais que nenni... j'ai appris que sur 4 enfants nous étions au moins 3 à avoir souffert de la méchanceté maladive de cette ''mère'' qui n'avait eu de cesse de vouloir nous nuire et elle y est très souvent arrivé.
Quel genre de créature faut-il être pour ne pas vouloir le meilleur pour ses enfants ?
Quel genre de créature faut-il être pour profiter d'un moment d’égarement, d'une faiblesse passagère, d'une fragilité façonnée par cette même créature, ou le mensonge, pour les dépouiller ?
C'est ce qui m'est arrivé en 1978 lorsque la mienne m'a dépouillée de mes économies, 6000 Francs à l'époque, une fortune !!!
Bien plus tard, et alors qu'elle était déjà remariée et qu'ils avaient acheté leur appartement, elle m'a fait croire qu'elle n'avait quasiment plus de quoi vivre, Patrice étant au chômage.
Je gagnais bien ma vie et, plusieurs mois de suite, je lui ai fait un chèque de 1000 Francs jusqu'au jour où j'ai compris qu'il s'agissait d'une imposture.
Elle a toujours essayé de profiter de ma générosité et allait jusqu'à me faire payer l'hébergement lorsque j'allais la voir tout près de Bourges.
Ce don qu'ont certains de faire croire qu'ils sont démunis et peuvent à peine vivre pour soutirer de l'argent.
Le pouvoir de la manipulation est un des atouts majeurs du pervers narcissique qui s'en donne souvent à cœur joie avec les bonnes poires... dont je suis.
J'étais très à l'aise et cela m'était égal mais, aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de penser aux intérêts de tout mon argent accumulé au fil des années.

Ce genre de femmes ne peuvent exister que dans le plaisir de voir leurs enfants se débattre, souffrir, en leur souhaitant le pire et en s'arrangeant surtout pour que cela arrive.
Toute leur vie est bâti sur le mal qu'elles peuvent faire à certains de leur proche.
Je dis ''certains'' car avec l’aîné, Jean-Raymond, elle entretenait une relation quasiment incestueuse et vraiment très malsaine.
C'est encore le cas aujourd'hui alors qu'elle va avoir 87 ans et lui 61.
Elle qui ne supporte RIEN de ses autres enfants, lui, et tant mieux pour lui, il peut TOUT se permettre et à commencer par fumer comme un pompier dans un lieu, normalement, non fumeur.
Je suis non fumeuse mais ma sœur en sait quelque chose.

Elle entretient le même genre de relations plus qu'anormales avec son petit-fils, Michael, fils aîné de ma sœur.
Pourtant Odette a 6 petits enfants, Charline, Michael, Fanny, Marion, Williams et Thomas et quatre arrières petits-enfants, Jennah, Aelie, Sowanne et Eten.
Elle n'a jamais manifesté le moindre intérêt pour un autre que Michael et vous avouerez que, là encore, c'est loin d'être le comportement d'une grand-mère et d'une arrière grand-mère saine d'esprit.
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Cette femme aura passé sa vie à monter les gens les uns contre les autres, à les discréditer, à souiller leur honneur, leur intégrité, leur probité et à leur nuire.
Surtout leur nuire et le plus possible.
Le rôle d'une mère n'est-il pas plutôt d'instaurer l'harmonie au sein de sa famille et de tout mettre en œuvre pour que les situations ''délicates'' ou ''conflictuelles'' s'améliorent ?
Non, certaines font tout pour que tout aille toujours mal, tout le temps, et pour le plus de monde possible.
Alors que nous étions tous les quatre en contact et avions des relations ''cordiales', oui je sais que c'est choquant lorsqu'on parle de relations entre frères et sœurs mais nous avons été éduqués, par cette mère perverse, comme des étrangers les uns avec les autres, pas la moindre notion de fratrie et encore moins de solidarité, elle s'est toujours arrangé pour nous monter les uns contre les autres et faire éclater les relations existantes que nous pouvions entretenir.
Là encore ''diviser pour mieux régner'' est une des techniques fréquemment utilisée par le pervers narcissique.
Il n'est même pas possible de penser qu'elle est victime de sa propre éducation et qu'elle ''réitère'' le schéma familial de son enfance, comme on le pense souvent, car ses sœurs n'ont pas du tout construit leur famille dans une atmosphère aussi malsaine et subversive.
Elles n'ont pas passer leur vie à déstructurer la leur et surtout à porter atteinte à l'équilibre, et pire encore, au bonheur, de leurs enfants.

De part notre isolement, nous n'étions absolument pas au courant de ce que les autres subissaient et avions l'impression d'être les seuls enfants ''maudits'' de cette fratrie.
Il est clair que dans le cas d'une mère de 4 enfants, dont 3 disent qu'elle leur a gâché la vie, ce ne sont pas les enfants le problème mais qu'il se passe quelque chose de tout à fait anormal dans la tête, et les agissements, de cette mère là.

Lorsqu'il n'y a pas si longtemps ma sœur m'a appris qu'elle en avait bavé des ronds de chapeaux et que ma grand-mère lui avait trouvé un logement pour la soustraire à l'emprise de cette mère toxique, qui lui en a fait voir de toutes les couleurs, je n'ai pas pu retenir une certaine satisfaction.
Lorsqu'il est venu à mes oreilles que mon jeune frère disait ''qu'elle lui avait gâché la vie''... là aussi j'ai eu un soulagement.
Pas soulagée de leur infortune, les pauvres, mais soulagée de ne pas avoir été la tête de turc et le vilain petit canard que j'avais toujours pensé être.
Soulagée de ne pas être, finalement, ''le'' problème et qu'il était ailleurs.
Notre mère est juste une perverse narcissique et il est difficile d'imaginer leur pouvoir de nuisance et l'ampleur de leur toxicité.

J'ai vraiment pris conscience, même si j'avais pu constater depuis belle lurette, évidemment, qu'elle n'avait pas l'attitude normale qu'une mère normale doit avoir avec ses enfants, qu'elle était malade, pour ne pas dire folle.
Cette folie qu'elle voit sans cesse chez les autres pour ne pas avoir à réfléchir sur la sienne pourtant bien réelle celle là.

Cette santé mentale déficiente ne justifie rien mais, quelque part, cela rassure.
On se dit qu'il est plus naturel d'être mordu par une vipère que par un orvet ou un lézard.

J'avais 13 ans lorsque mon père est décédé, à l'âge de 42 ans, et je me réfère souvent aux événements de ma vie en fonction de cet ''avant'' et ''après''.
Parfois c'est tout de même assez trouble et je n'arrive pas à me souvenir s'il était encore là ou non.
Il faut dire qu'il était très malade, souvent hospitalisé, et je ne peux pas dire que c'était un père très ''présent".

Le calvaire de mon père auprès de cette femme, parlons en.
Lui était follement amoureux d'elle et parlait d'elle, partout et à tout le monde, comme d'une femme formidable... extraordinaire... une Sainte femme auréolée de mille grâces.
Dans la réalité cette femme, dominatrice, autoritaire et castratrice, et hélas très féconde, ne voulait pas d'autres enfants que les deux premiers.
Elle avait eu deux enfants à un an d'intervalle jour pour jour.
Ma sœur est née le 6 avril 1956 et mon frère le 6 avril 57.
La mère tape dur, c'est comme ça qu'elle était appelée dans le quartier, a présenté ma naissance comme, et alors que j'étais très jeune, je cite ''capote trouée'', ''avortement raté''.
Elle m'a dit s'être jetée des marches de la butte Montmartre... d'avoir pris des bains bouillants et d'avoir eu une ''piqûre'', qui se devait être abortive, chez un médecin.
''regarde la piqûre'' m'avait-elle dit en me regardant du coin de l’œil.
J'étais ''on ne peut plus clairement'' un enfant non désiré.
Allez vous construire sereinement là dessus !!!

Un microkinésithérapeute consulté lors d'un séjour dans les Côtes-d'Armor m'a dit, sans que je lui parle de quoi que ce soit, que j'étais l'enfant survivant d'une grossesse gémellaire.
Ma mère aurait donc bien avorté mais un des deux fœtus aurait survécu !!
Elle m'a raconté que sa grossesse était totalement imperceptible jusqu'à la fin et, même si je suis née un peu prématurément, que lorsque les voisins l'ont vu avec un bébé ils lui ont demandé ''vous gardez un enfant''... ''non non, c'est le mien''.
Le discours de ce microkiné a été un choc car, depuis toujours, j'ai eu le sentiment qu'il me manquait quelque chose... de ne pas être au bon endroit au bon moment.
Je ne sais pas dans quelles conditions j'ai été conçue mais il semblerait que cela n'ait pas été un acte consenti.
TOUS les ans, sans exception, je tombais quasiment en "dépression" (le mot est un peu fort mais je ne me sentais pas bien, j'étais un peu triste, mélancolique et n'avais envie de rien, juste de rester au calme et tranquille chez moi) à partir de novembre et jusqu'au beaux jours...
Conception en octobre... le fœtus que j'étais, ou que nous étions, a subi moult tentatives d'avortement, donc d'agressions in utero, un des deux aurait été moins résistant... d'où ce malaise récurrent.... ce manque... 
J'aurai vécu plus de 50 ans à l'ombre d'un petit fantôme !!!

Je ne sais pas exactement sur quoi agissent les microkinés et comment notre corps peut leur parler autant mais, quoi qu'il en soit, cela fait deux ans que je passe l'hiver comme une fleur, sans état d'âme, et je trouve cela vraiment trèèèès confortable.
La vie est tellement plus agréable et constructive au milieu de gens détendus et harmonieux !!
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C'est quand même incroyable !!!
Martine, sœur aînée, a fait en deux secondes ce que notre mère n'a pas été fichu de faire en plus de 20 ans... c'est dire l'implication, le manque d'instinct maternel, d'intelligence et de bienveillance, et le veto maladif pour qu'il y ait de bonnes relations, de cette mère toxique au sein de sa propre famille.
Alors que nous étions "fâchés'' depuis... je dirais 20 ans... ma sœur a fait le lien et je suis, depuis hier vendredi 25 janvier 2019 (cela va être une date importante), avec mon petit frère.
N'aurait-il pas été la mission d'une mère, que dis-je la mission, le DEVOIR d'une mère "normale" et "saine d'esprit" de tout faire pour que ses enfants qui, par ailleurs n'ont strictement rien à se reprocher les uns aux autres, aient les meilleures relations et la meilleure complicité possible ?
Des frères et sœurs qui ont juste, comme dans toutes les familles de la planète, des personnalités différentes, des façons de penser différentes, des sensibilités différentes, des comportements et façons d'agir différentes.
C'est assez émouvant car, sur ce coup là, ma sœur a fait son travail de grande sœur et s'est substituée à ce qu'aurait dû, ''normalement'', faire notre mère depuis des lustres.
Cela prouve très clairement qu'elle a toujours œuvré pour que nous nous fâchions, et surtout que nous le restions.
Ainsi, elle pouvait garder son emprise sur nous et dire absolument tout ce qu'elle veut sur les uns et les autres sans que personne ne puisse la contredire ou, pire encore, mettre sa parole en doute.
Le pervers narcissique est un prédateur qui isole ses proies comme l'araignée dans sa toile.
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Un des épisodes les plus traumatisant de mon existence c'est ''la promesse'' ou ''le manteau''... 
Peu importe le nom que je lui donne puisque le résultat, finalement, est le même.
Ceux de ma génération se souviendront sûrement que peu de temps après la diffusion de ''Il était une fois dans l'ouest'', immense succès de la fin des années 60, la mode était aux manteaux longs en cuir, ou imitation cuir, et doublés de fausse, ou vraie, laine de mouton.
Je voulais ce manteau ''top de la mode'' et il m'avait été promis si j'avais des bonnes notes.
J'ai eu ces bonnes notes et nous voilà partis, un samedi matin, la mère tape dur et moi, au marché où nous avions notre fournisseur habituel pour les vêtements et, je crois, tout un tas d'autres choses.
J'étais vraiment folle de joie d'avoir ce manteau qui représentait tellement pour moi.
Le marchand en avait, je l'essaie, il était merveilleux, m'allait divinement bien et je ne voulais pas le quitter.
J'étais aux anges... je ne touchais plus terre... j'étais en apesanteur... sur un petit nuage... 
Ma mère était en train de payer et... je ne sais pas d'où elle sortait et surtout ce qu'elle venait faire là... ma sœur surgit de nul part.
C'est elle qui est repartie avec ''MON'' manteau et moi... j'étais meurtrie au plus profond de mon être par cette effroyable injustice.
J'étais dévastée et, bien sûr, il m'a été promis... une nouvelle fois...
Je ne l'ai jamais eu et en garde, plus de 50 ans après, une terrible blessure.
Je n'ai jamais compris pourquoi ma mère avait acheté ce manteau pour ma sœur, qui n'en avait pas besoin, alors qu'elle me l'avait promis à moi pour qui il était ''tout''.
Je n'ai jamais compris comment un adulte pouvait être aussi cruel et injuste.
Les gens ne se rendent pas compte à quel point c'est violent et profondément traumatisant.
Cela doit être pour cela que je ne fais jamais de promesse que je ne peux pas tenir.
J'ai vraiment trop souffert de tant de promesses faites en l'air et qui n'ont jamais été tenues.
Les dernières promesses de ce genre, tout aussi traumatisantes que l'histoire de ce manteau, c'était fin 2016...
C'était celle de trop !!
Celle qui m'a fait prendre la meilleure décision pour moi et mon équilibre.
La rupture.
On ne peut pas éternellement supporter l'insupportable en cherchant constamment des excuses à ses bourreaux.
Le pervers narcissique, lui, n'a absolument aucun état d'âme et ne se remet jamais, jamais, jamais, jamais en question à aucun niveau.
Il fait tout bien et rien n'est de sa faute.
C'est toujours l'autre qui interprète mal, qui a mal compris, qui fait des histoires pour rien et qui a mauvais esprit.
En attendant, c'est quand même lui qui souffre !!!
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Il y a quelque chose qui me revient subitement en mémoire et qui montre à quel point cette femme est d'une bêtise hors du commun.
J'avais deux chiens, un de 7 kg et un de plus de 16 kg et elle faisait une crise à chaque fois que je leur donnais à manger car, d'après son petit esprit très perturbé, je faisais de la ''différence''.
Il aurait fallu que je donne la même portion à Ermes qui pesait 7 kg et à Lilou qui en pesait plus du double.
Cela donne un aperçu de l'état psychique de cette femme qui a toujours eu une vision des choses on ne peut plus singulière.
Le fait est qu'elle adorait Ermes et détestait Lilou.
Comme elle l'a fait avec ses enfants, Ermes avait tous les droits et était traité comme un petit prince alors que j'ai retrouvé Lilou suffocante, attachée dans le jardin en plein cagnard et sans eau.
Et ce sont toujours ces gens là qui se permettent de donner des leçons de vie aux autres et de les juger.
De cette façon ils ne se penchent pas sur leur propre façon de vivre et d'agir.
J'ai remarqué qu'ils avaient une grande facilité pour attribuer aux autres les actes les moins avouables dont ils étaient eux mêmes responsables.
Son ''tu fais de la différence'' s'adressait surtout à elle-même mais dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, c'était totalement irrationnel et affligeant de bêtise.
Non mais franchement... qui peut être assez con pour imaginer que l'on puisse donner la même gamelle à un yorkshire et à un dog argentin ????
Et c'était pour tout pareil !!
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Si j'avais un conseil à donner aux enfants de ces mères toxiques et malveillantes ce serait... "fuyez...", ''fuyez le plus loin possible''... DANGER....
Fuyez sans écouter les sempiternels moralisateurs qui vous abreuveront de tant et tant de ''oui... mais c'est ta mère''... ''fais des efforts...'' ''oh mais quand même... on a qu'une mère''... ... ...
Beaucoup partent jeunes dans les pires conditions et reviennent quelques années après... puis se repartent suite à une nuisance... puis reviennent... et il ne faut pas bien longtemps pour être de nouveau victime d'une saloperie.. et ainsi de suite.
Je suis partie dans de très mauvaises conditions à 22 ans... je suis revenue... je me suis éloignée... je suis revenue... ... ... … et ainsi de suite jusqu'en 2016...
La mère toxique en tire un immense plaisir et profite de ces périodes d'apparentes accalmies pour refaire ce qu'elle sait faire de mieux ; nuire et faire le plus de mal possible jusqu'à la prochaine rupture provoquée par ses bons soins.
Et nous, pauvres pommes que nous sommes, comme les victimes de violences conjugales, on croit, mais on croit vraiment, que l'autre va changer et devenir bienveillant.
C'est un leurre et cela n'arrive jamais !!
C'est seulement à 57 ans, après une ultime fourberie des plus ignoble, que la coupe a été pleine et que j'ai compris que cette femme était d'une malignité absolue et que rien ne pourrait jamais être normal auprès d'une créature aussi malfaisante.
La mère tape dur et son scélérat de mari, aussi perfide, malveillant et sournois qu'elle, ne me reverront plus.
Peut être raconterais-je bientôt le dernier coup tordu dont j'ai été la victime par ces deux vieilles saloperies dont la bassesse et l'ignominie n'ont aucune limite.
''oui, je sais, je suis une salope''... et c'est elle même qui le dit !!!
Mais si ce n'était que ça... 
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Aucun minot ne devrait être privé du bonheur et de l’insouciance de l'enfance, nul part et par personne.
Tout le monde sait que de l'enfance, de ses joies ou de ses traumatismes, découle tout ce que nous serons et/ou ferons.
Ce que nous sommes dépend, en majeure partie, des parents que nous avons eu, de l'Amour et de l'intérêt qu'ils nous ont porté et des valeurs qu'ils nous ont transmises.

J'ai parfaitement conscience que ma vie aurait été totalement différente si je n'avais pas eu l'infortune d'avoir les parents que j'ai eu et surtout cette mère nocive qui n'a jamais pensé qu'à elle-même et à l'image que les autres avaient d'elle.
TOUT ce qu'elle a toujours fait dans sa vie n'a été motivé que par le seul besoin de se faire bien voir du monde extérieur.
Elle a toujours cherché à attiré la compassion et l'admiration des autres.
Quel genre de créature peut souhaiter les anniversaires des enfants de ses voisins, des enfants qu'elle garde, mais jamais celui de ses propres enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants ?
Quel genre de mère peut oser dire qu'elle ne se souvient pas du jour de la naissance de son enfant alors que, on ignore par quel enchantement, elle se souvient parfaitement de celui des enfants des voisins qu'elle souhaite séduire ou des étrangers dont elle veut se faire bien voir ???
Outre ''la mère tape-dur'' c'est aussi et surtout ''madame ça fait bien'' !!!
J'en parlais récemment avec ma sœur, nous, ce que nous pensons ou ce que nous vivons, de son fait ou non, elle n'en a strictement rien à faire.
Elle n'a pas besoin de notre ''admiration'' et encore moins de notre ''amour'' comme elle a besoin de celui des gens par qui elle a choisi d'être appréciée et/ou admirée.
''qu'ils viennent ou qu'ils ne viennent pas j'en ai rien à foutre'' dit-elle à qui veut l'entendre en parlant de nous, ses enfants.
Qu'avons nous donc fait à cette femme pour qu'elle manifeste un tel mépris à notre égard et un tel acharnement à nous nuire, partout et auprès de tout le monde ?
Rien d'autre que d'être nous mêmes et de n'avoir pas grand'chose à faire pour lui faire de l'ombre partout et auprès de tout le monde.
C'est pourquoi elle s'acharne à détruire tout ce qui pourrait nuire à sa ''bonne image'' quelle souhaite exclusive.
C'est la seule que l'on doit aimer... respectée... admirée... fréquenter...
Les autres... il faut détruire leur image par tous les moyens et en faire des parias...
Si la mère tape-dur est d'une intelligence plus que limitée elle a toujours parfaitement réussi à nuire, autant que faire se peut, à ceux à qui elle voulait nuire.
La seule motivation du pervers narcissique est de compromettre au maximum afin de conserver le pouvoir absolu.
Et ce n'est pas difficile puisque la majorité des gens sont très influençables et n'ont pas l'intelligence de chercher à se faire leur propre opinion.
On leur dit que X est ceci... bon... c'est que X est ceci...
Les délires de l'autre deviennent leur réalité à eux.
On voit où mènent ce manque d'intelligence et de curiosité personnelle en cas de conflit ou de radicalisation religieuse !!
En Allemagne, en 1933, un petit homme de rien a mené des centaines de millions de personnes à penser la même chose que lui sans qu'ils aient l'idée de remettre ses délires en question...
C'est la même chose au sein d'une famille avec le pervers narcissique.
Ce sont tous des dictateurs au pouvoir de nuisance infini.
Des manipulateurs hors pair à l'ego surdimensionné...
Diaboliques !!
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Revenons à ce que je sais de la situation de mon père, pauvre homme, qu'est ce qu'il en a bavé lui aussi !!!
Ma mère s'est refusée très rapidement à lui pour ne pas avoir d'autre enfant et l'a envoyé voir les professionnelles.
Comme s'il n'existait pas de moyen de contraception, même à l'époque, mais bon... là encore... il y aurait matière à débat.
Elle a vraiment eu de la chance de ne pas êtes tombé sur le même genre de mari qu'avait été son père et tant d'autres hommes de l'époque.
Imaginez-vous la douleur, et la frustration, d'un jeune homme de moins de 30 ans éperdument amoureux de sa femme se refusant à lui ?
En même temps, elle ne l'a pas choisi par hasard son mari et elle a fait pareil avec le second.
Des hommes faibles, sans personnalité, sur lesquels elle savait qu'elle aurait l'ascendant...
Il est clair qu'elle a épousé mon père ''pour faire comme tout le monde'' et parce qu'il fallait se marier et avoir des enfants.
Toujours cette même obsession pour son image... le ''qu'en dira t-on'' et compagnie...
Le masque social... toujours lui....
Bref...
Où trouvait-on les ''filles'' ?
Dans les bars et compagnie... évidemment...
Mon père s'est donc mis à fréquenter les bars, à boire, de plus en plus, et beaucoup de gens en ont profité.
Il y a des hommes qui cassent tout lorsqu'ils ont un coup dans le nez, le mien donnait tout ce qu'il avait et même ce qu'il n'avait pas.
Raymond-jean est donc devenu alcoolique, à cause de sa femme, et nous étions toujours dans la dèche parce qu'il donnait tout ce qu'il avait.
Elle n'a eu de cesse de présenter cet homme, et même maintenant 47 ans après sa mort, comme le pire des maris.
Jamais comme le pire des pères alors que... fatalement... c'était le cas.
Du mari elle est la principale victime alors que du père ce serait nous, les enfants, les victimes et c'est absolument impensable.
C'est la logique de ces esprits altérés.

Ce très mauvais mari, qui avait tous les défauts de la terre, a tellement souffert à la fin de sa vie qu'il ne croyait plus en rien et surtout pas en Dieu.
Il ne voulait pas passer à l'église et ne voulait ''ni fleur ni couronne''.
Je ne vais pas rentrer dans les détails mais cet homme si mauvais, d'après ce que j'ai entendu toute mon enfance, a été enterré comme une véritable pop star.
L'église était pleine à craquer et il y avait autant de monde à l'extérieur.
Je me suis toujours demandé d'où sortaient tous ces gens et surtout quels liens ils pouvaient avoir avec mon père ?
Cela restera un éternel mystère.
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J'ai tout de même beaucoup de difficultés à comprendre la bêtise, pour ne pas dire la déficience mentale, de ces gens à qui il suffit de dire ''X est ceci et cela'' pour que, bien qu'ils n'aient jamais eu le moindre problème avec ce X, bien au contraire, ils se mettent à le mépriser et à en faire una persona non grata.
Je pense évidemment à mon neveu Michael et à Jean-Raymond mon frère aîné...
Deux esprits faibles qui ont, subitement et du jour au lendemain, décidé que je n'étais plus fréquentable.
Mon frère, je ne lui doit rien et il ne me doit rien non plus, que je le vois ou non n'est vraiment pas sujet à questionnement et je m'en fiche aussi royalement que lui.
En revanche, j'étais tout de même assez proche de mon neveu et, avec tout ce que j'ai fait pour lui à bien des égards et à bien des niveaux, son comportement est vraiment indigne et méprisable.
L'ingratitude et l'inconséquence faites homme !!!
Ces coquilles vides au niveau de discernement plus qu'inquiétant sont quand même légion et, encore une fois, on voit comment ces moutonniers sont capables d'agir en cas de conflit.
Aussi minime soit-il.... 
Lorsqu'on fait des études de sciences humaines et sociales le noyau familial est une source inépuisable de cas cliniques qui devrait dispenser des stages obligatoires en institutions !!
''plus que connais les hommes plus j'aime mon chien'' revêt, ici, tout son sens, toute sa profondeur et toute sa justesse !!!
Aucun animal ne pourrait s'avilir à tant d'ingratitude et de bassesse comme l'homme le fait si naturellement.
Il y a une voisine que je ne porte pas trop dans mon cœur, et ce n'est rien de le dire, va empêcher ton chien, s'il l'a à la bonne, d'aller lui faire la fête !!!
IMPOSSIBLE
Contrairement à l'homme, l'animal est fidèle à lui même et à ses propres intuitions.
J'aurais beau penser tout ce que je veux sur quelqu'un mon chien je me suivra jamais dans mes humeurs et mes caprices.
Il possède cette intégrité morale et intellectuelle qui fait si cruellement défaut à la grande majorité des êtres humains.
L'animal est, en bien des points, très nettement supérieur à l'homme et la vie le confirme chaque jour d'avantage.
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Je viens de regarder le film de Magali Richard Serrano ''La consolation'' tiré du livre de Flavie Flament et tout, dans le comportement de Catherine Lecanu jouée par Léa Drucker (rôle de Ghislaine) me rappelle la mère tape dur.
Même femme profondément méchante sous ses airs faussement bienveillants, frustrée et manipulatrice.
De ces névrosées incapables de supporter l'épanouissement et le bonheur de leurs enfants puisque cela les ramène à leurs échecs et à leur médiocrité.
J'ai retrouvé le même acharnement à toujours vouloir rabaisser et humilier, surtout en public, les mêmes pics cinglants, les mêmes menaces, les mêmes chantages, et les mêmes dispositions à n'aller ''bien'' que si tout va comme ELLE le veut et/ou l'a décidé.
Même mesquinerie, même mauvais esprit, même langue de vipère à critiquer tout le monde tout le temps, même jalousie.
Même profil d'épouse dominatrice et castratrice.
J'ai aussi remarqué le même attrait malsain pour l'argent et surtout celui des autres d'ailleurs.
De ces mères qui disent ne pas vouloir d'homme à la maison pour ''protéger'' leurs enfants mais les envoie de force dans la famille alors qu'on les a suppliées de ne plus y aller pour des raisons plus que légitimes.
Des femmes si dérangées ne devraient pas avoir le droit de faire d'enfant !!!
Et quand on pense que Catherine Luce-Lecanu, cette mère névrosée et maltraitante, a ''quand même'' été employée à l'Aide Sociale à l'Enfance.
Avouez qu'il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans ces structures !!!

On retrouve chez cette Catherine Lecanu la stratégie défensive propre aux pervers pour se dédouaner en rejetant la ''faute'' sur l'autre en l'accusant de ''folie''.
''j'espère que ma fille trouvera un bon médecin qui lui donnera le bon traitement. Ma famille, mes amis, pensent tous la même chose''.
Lorsqu'on se penche un peu sur le sujet, on s'aperçoit qu'ils tiennent tous le même discours et que, tous, manipulent le maximum de gens dans leur entourage pour qu'ils pensent ''spontanément'' la même chose.
Le pervers narcissique a la faculté d'inhiber la pensée de ceux qu'il veut rallier et sait être persuasif en s'autoproclamant pensée collective !!!
C'est même pire que ça puisqu'il est prêt à TOUT pour amener les gens là où il veut et surtout aux pires mensonges et aux pires diffamations et autres infamies.
Comment des gens sains d'esprit peuvent-ils penser ''la même chose'' que le protagoniste d'une situation dont ils ignorent tout et avec laquelle ils sont totalement étrangers ???
Simplement sur ses dires à lui... et à lui seul...
C'est vraiment TOUJOURS le même schéma !!!
Jusqu'à son frère qui n'était pas avec elles sur place... qui avait quoi... 10 ans à l'époque... mais qui ose quand même remettre en cause l'enfance abusée de sa sœur en ânonnant la même chose que sa mère ''ma sœur ne va pas bien''.
Comment ce Olivier Lecanu peut-il remettre en cause des faits qui le dépassent totalement et avec lesquels il a été tenu à distance ?
:/
Le pouvoir de ralliement du pervers narcissique est redoutable et nous le voyons bien dans ce cas très intéressant : ''j'étais pas là mais j'ai tout vu, ou plutôt j'ai rien vu, et si j'ai rien vu c'est qu'il ne s'est rien passé !!!
À aucun moment le type ne cherche à penser par lui-même et à se dire que... quand même... et si...
NON, pas une seule seconde et alors que d'autres victimes sont sorties de leur silence et qu'il est maintenant notoire que David Hamilton était le violeur pédophile décrit par Flavie.

Cela me rappelle le cas d'une amie violée par son beau-père alors qu'elle était jeune adolescente.
La pauvrette se confie à sa mère et l'autre psychopathe qui lui fiche la pire dérouillée de sa vie en la traitant de tous les noms.
Voyez, là encore, pour ne pas avoir à faire face à la gravité du problème, à devoir prendre ses responsabilités, et en l’occurrence des mesures d'urgence par rapport à son mari, cette mère a retourné la situation en défaveur de sa fille victime d'un crime.

On s'aperçoit que beaucoup de gens sont incapables de sortir de leur zone de confort et d'affronter les problèmes, même les plus gravissimes, surtout les plus gravissimes d'ailleurs.
Cela nécessiterait un investissement personnel qui risquerait d'avoir des répercussions sur leur quotidien.
''je ne vais quand même pas remettre ma vie en question, mon couple, mon quotidien, à cause du viol ''présumé'' de ma gamine quand même''...
''Non, il se s'est rien passé c'est mieux pour tout le monde et surtout pour moi''
Quand la lâcheté se fait homme... …
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