"La
mère tape-dur"
par
Maryane Bougras
Odette
est née le 15 août 1932 à Saint-Léger, petit village de
Charente-maritime, de Juliette et Franck, métayers puis
gardes-barrières après guerre.
C'est
la seconde fille d'une fratrie de 6 ; Cécile, Odette, Claudette,
Marie-Thérèse, Christiane et Étiennette.
Les
6 garçons sont décédés à la naissance ou peu de temps après.
Cela
a été le drame de mon grand-père, mais surtout de ma pauvre
grand-mère qui a passé sa vie, comme Marie-Thérèse d'Autriche, et
tant d'autres, à être enceinte et à accoucher, à terme ou non,
d'enfant viable ou pas.
Bien
que le sort de Marie-Thérèse d'Autriche n'ait strictement rien de
commun avec celui de Juliette quel destin tragique que celui de ces
femmes là.
Comme
ma grand-mère paternelle dont la mère est décédée en couches,
c'était courant à l'époque, Juliette était orpheline et être
''placée'', au tout début du XXe siècle, par ces pères incapables
de s'occuper de leurs enfants, ou voulant simplement s'en
débarrasser, devait être extrêmement éprouvant.
Une
enfance d’inexistence, de privations, de frustrations, d'extrême
rudesse et de mauvais traitements.
Ma
pauvre grand-mère a tellement souffert !!
Pour
bien faire de sa vie un calvaire sur le long terme... elle a eu le
bon goût de se marier à un rustre qui la maltraitait et passait son
temps à lui faire des enfants... de gré mais surtout de force...
Ma
grand-mère paternelle a également été maltraitée par son premier
époux mais, autre univers, elle a divorcé et ce n'était pas si
courant dans les années 30.
Le
sort de ces épouses contraintes au devoir conjugal et aux coups de
ces bruts formatées pour n'avoir aucun respect ni considération
pour la femme, et encore moins pour la leur, n'était vraiment pas
enviable.
C'est
encore vrai aujourd'hui dans bien des cultures et je me réjouis de
ne pas être née en Afghanistan, au Yémen, ou simplement dans une
de ces familles dont la culture, les us et coutumes, ou une pseudo
religion qu'ils dénaturent les plongent en plein cœur du moyen âge
le moins évolué.
Mais
je m'égare et ce n'est pas le sujet de cet écrit.
J'ai
envie de rédiger ce recueil de souvenirs par bribe, au gré de ce
qui me revient en mémoire.
J'ai
longtemps cru que j'étais la tête de turc, le vilain petit canard,
de la famille et que ma mère m'en voulait particulièrement à
moi... mais que nenni... j'ai appris que sur 4 enfants nous étions
au moins 3 à avoir souffert de la méchanceté maladive de cette
''mère'' qui n'avait eu de cesse de vouloir nous nuire et elle y est
très souvent arrivé.
Quel
genre de créature faut-il être pour ne pas vouloir le meilleur pour
ses enfants ?
Quel
genre de créature faut-il être pour profiter d'un moment
d’égarement, d'une faiblesse passagère, d'une fragilité façonnée
par cette même créature, ou le mensonge, pour les dépouiller ?
C'est
ce qui m'est arrivé en 1978 lorsque la mienne m'a dépouillée de
mes économies, 6000 Francs à l'époque, une fortune !!!
Bien
plus tard, et alors qu'elle était déjà remariée et qu'ils avaient
acheté leur appartement, elle m'a fait croire qu'elle n'avait
quasiment plus de quoi vivre, Patrice étant au chômage.
Je
gagnais bien ma vie et, plusieurs mois de suite, je lui ai fait un
chèque de 1000 Francs jusqu'au jour où j'ai compris qu'il
s'agissait d'une imposture.
Elle
a toujours essayé de profiter de ma générosité et allait jusqu'à
me faire payer l'hébergement lorsque j'allais la voir tout près de
Bourges.
Ce don qu'ont certains de faire croire qu'ils sont démunis et peuvent à peine vivre pour soutirer de l'argent.
Le pouvoir de la manipulation est un des atouts majeurs du pervers narcissique qui s'en donne souvent à cœur joie avec les bonnes poires... dont je suis.
Ce don qu'ont certains de faire croire qu'ils sont démunis et peuvent à peine vivre pour soutirer de l'argent.
Le pouvoir de la manipulation est un des atouts majeurs du pervers narcissique qui s'en donne souvent à cœur joie avec les bonnes poires... dont je suis.
J'étais
très à l'aise et cela m'était égal mais, aujourd'hui, je ne peux
m'empêcher de penser aux intérêts de tout mon argent accumulé au
fil des années.
Ce
genre de femmes ne peuvent exister que dans le plaisir de voir leurs
enfants se débattre, souffrir, en leur souhaitant le pire et en
s'arrangeant surtout pour que cela arrive.
Toute
leur vie est bâti sur le mal qu'elles peuvent faire à certains de
leur proche.
Je
dis ''certains'' car avec l’aîné, Jean-Raymond, elle entretenait
une relation quasiment incestueuse et vraiment très malsaine.
C'est
encore le cas aujourd'hui alors qu'elle va avoir 87 ans et lui 61.
Elle
qui ne supporte RIEN de ses autres enfants, lui, et tant mieux pour
lui, il peut TOUT se permettre et à commencer par fumer comme un
pompier dans un lieu, normalement, non fumeur.
Je
suis non fumeuse mais ma sœur en sait quelque chose.
Elle
entretient le même genre de relations plus qu'anormales avec son
petit-fils, Michael, fils aîné de ma sœur.
Pourtant
Odette a 6 petits enfants, Charline, Michael, Fanny, Marion, Williams
et Thomas et quatre arrières petits-enfants, Jennah, Aelie, Sowanne
et Eten.
Elle
n'a jamais manifesté le moindre intérêt pour un autre que Michael
et vous avouerez que, là encore, c'est loin d'être le comportement
d'une grand-mère et d'une arrière grand-mère saine d'esprit.
Cette
femme aura passé sa vie à monter les gens les uns contre les
autres, à les discréditer, à souiller leur honneur, leur
intégrité, leur probité et à leur nuire.
Surtout
leur nuire et le plus possible.
Le
rôle d'une mère n'est-il pas plutôt d'instaurer l'harmonie au sein
de sa famille et de tout mettre en œuvre pour que les situations
''délicates'' ou ''conflictuelles'' s'améliorent ?
Non,
certaines font tout pour que tout aille toujours mal, tout le temps,
et pour le plus de monde possible.
Alors
que nous étions tous les quatre en contact et avions des relations
''cordiales', oui je sais que c'est choquant lorsqu'on parle de
relations entre frères et sœurs mais nous avons été éduqués,
par cette mère perverse, comme des étrangers les uns avec les
autres, pas la moindre notion de fratrie et encore moins de
solidarité, elle s'est toujours arrangé pour nous monter les
uns contre les autres et faire éclater les relations existantes que
nous pouvions entretenir.
Là
encore ''diviser pour mieux régner'' est une des techniques
fréquemment utilisée par le pervers narcissique.
Il
n'est même pas possible de penser qu'elle est victime de sa propre
éducation et qu'elle ''réitère'' le schéma familial de son
enfance, comme on le pense souvent, car ses sœurs n'ont pas du tout
construit leur famille dans une atmosphère aussi malsaine et
subversive.
Elles
n'ont pas passer leur vie à déstructurer la leur et surtout à
porter atteinte à l'équilibre, et pire encore, au bonheur, de leurs
enfants.
De
part notre isolement, nous n'étions absolument pas au courant de ce
que les autres subissaient et avions l'impression d'être les seuls
enfants ''maudits'' de cette fratrie.
Il
est clair que dans le cas d'une mère de 4 enfants, dont 3 disent
qu'elle leur a gâché la vie, ce ne sont pas les enfants le problème
mais qu'il se passe quelque chose de tout à fait anormal dans la
tête, et les agissements, de cette mère là.
Lorsqu'il
n'y a pas si longtemps ma sœur m'a appris qu'elle en avait bavé des
ronds de chapeaux et que ma grand-mère lui avait trouvé un logement
pour la soustraire à l'emprise de cette mère toxique, qui lui en a
fait voir de toutes les couleurs, je n'ai pas pu retenir une certaine
satisfaction.
Lorsqu'il
est venu à mes oreilles que mon jeune frère disait ''qu'elle lui
avait gâché la vie''... là aussi j'ai eu un soulagement.
Pas
soulagée de leur infortune, les pauvres, mais soulagée de ne pas
avoir été la tête de turc et le vilain petit canard que j'avais
toujours pensé être.
Soulagée
de ne pas être, finalement, ''le'' problème et qu'il était
ailleurs.
Notre mère est juste une perverse narcissique et il est difficile d'imaginer leur pouvoir de nuisance et l'ampleur de leur toxicité.
Notre mère est juste une perverse narcissique et il est difficile d'imaginer leur pouvoir de nuisance et l'ampleur de leur toxicité.
J'ai
vraiment pris conscience, même si j'avais pu constater depuis belle
lurette, évidemment, qu'elle n'avait pas l'attitude normale qu'une
mère normale doit avoir avec ses enfants, qu'elle était malade,
pour ne pas dire folle.
Cette
folie qu'elle voit sans cesse chez les autres pour ne pas avoir à
réfléchir sur la sienne pourtant bien réelle celle là.
Cette
santé mentale déficiente ne justifie rien mais, quelque part, cela
rassure.
On
se dit qu'il est plus naturel d'être mordu par une vipère que par
un orvet ou un lézard.
J'avais
13 ans lorsque mon père est décédé, à l'âge de 42 ans, et je me
réfère souvent aux événements de ma vie en fonction de cet
''avant'' et ''après''.
Parfois
c'est tout de même assez trouble et je n'arrive pas à me souvenir
s'il était encore là ou non.
Il faut dire qu'il était très malade, souvent hospitalisé, et je ne peux pas dire que c'était un père très ''présent".
Il faut dire qu'il était très malade, souvent hospitalisé, et je ne peux pas dire que c'était un père très ''présent".
Le
calvaire de mon père auprès de cette femme, parlons en.
Lui
était follement amoureux d'elle et parlait d'elle, partout et à
tout le monde, comme d'une femme formidable... extraordinaire... une
Sainte femme auréolée de mille grâces.
Dans
la réalité cette femme, dominatrice, autoritaire et castratrice, et
hélas très féconde, ne voulait pas d'autres enfants que les deux
premiers.
Elle
avait eu deux enfants à un an d'intervalle jour pour jour.
Ma
sœur est née le 6 avril 1956 et mon frère le 6 avril 57.
La
mère tape dur, c'est comme ça qu'elle était appelée dans le
quartier, a présenté ma naissance comme, et alors que j'étais très
jeune, je cite ''capote trouée'', ''avortement raté''.
Elle
m'a dit s'être jetée des marches de la butte Montmartre... d'avoir
pris des bains bouillants et d'avoir eu une ''piqûre'', qui se
devait être abortive, chez un médecin.
''regarde
la piqûre'' m'avait-elle dit en me regardant du coin de l’œil.
J'étais
''on ne peut plus clairement'' un enfant non désiré.
Allez vous construire sereinement là dessus !!!
Allez vous construire sereinement là dessus !!!
Un
microkinésithérapeute consulté lors d'un séjour dans les
Côtes-d'Armor m'a dit, sans que je lui parle de quoi que ce soit,
que j'étais l'enfant survivant d'une grossesse gémellaire.
Ma
mère aurait donc bien avorté mais un des deux fœtus aurait survécu
!!
Elle
m'a raconté que sa grossesse était totalement imperceptible jusqu'à
la fin et, même si je suis née un peu prématurément, que lorsque
les voisins l'ont vu avec un bébé ils lui ont demandé ''vous
gardez un enfant''... ''non non, c'est le mien''.
Le
discours de ce microkiné a été un choc car, depuis toujours, j'ai
eu le sentiment qu'il me manquait quelque chose... de ne pas être au
bon endroit au bon moment.
Je
ne sais pas dans quelles conditions j'ai été conçue mais il
semblerait que cela n'ait pas été un acte consenti.
TOUS
les ans, sans exception, je tombais quasiment en "dépression"
(le mot est un peu fort mais je ne me sentais pas bien, j'étais un
peu triste, mélancolique et n'avais envie de rien, juste de rester
au calme et tranquille chez moi) à partir de novembre et jusqu'au
beaux jours...
Conception
en octobre... le fœtus que j'étais, ou que nous étions, a subi
moult tentatives d'avortement, donc d'agressions in utero, un des
deux aurait été moins résistant... d'où ce malaise récurrent....
ce manque...
J'aurai
vécu plus de 50 ans à l'ombre d'un petit fantôme !!!
Je
ne sais pas exactement sur quoi agissent les microkinés et comment
notre corps peut leur parler autant mais, quoi qu'il en soit, cela
fait deux ans que je passe l'hiver comme une fleur, sans état d'âme,
et je trouve cela vraiment trèèèès confortable.
La
vie est tellement plus agréable et constructive au milieu de gens
détendus et harmonieux !!
C'est
quand même incroyable !!!
Martine,
sœur aînée, a fait en deux secondes ce que notre mère n'a pas été
fichu de faire en plus de 20 ans... c'est dire l'implication, le
manque d'instinct maternel, d'intelligence et de bienveillance, et le
veto maladif pour qu'il y ait de bonnes relations, de cette mère
toxique au sein de sa propre famille.
Alors
que nous étions "fâchés'' depuis... je dirais 20 ans... ma
sœur a fait le lien et je suis, depuis hier vendredi 25 janvier 2019
(cela va être une date importante), avec mon petit frère.
N'aurait-il
pas été la mission d'une mère, que dis-je la mission, le DEVOIR
d'une mère "normale" et "saine d'esprit" de tout
faire pour que ses enfants qui, par ailleurs n'ont strictement rien à
se reprocher les uns aux autres, aient les meilleures relations et la
meilleure complicité possible ?
Des frères et sœurs qui ont juste, comme dans toutes les familles de la planète, des personnalités différentes, des façons de penser différentes, des sensibilités différentes, des comportements et façons d'agir différentes.
Des frères et sœurs qui ont juste, comme dans toutes les familles de la planète, des personnalités différentes, des façons de penser différentes, des sensibilités différentes, des comportements et façons d'agir différentes.
C'est
assez émouvant car, sur ce coup là, ma sœur a fait son travail de
grande sœur et s'est substituée à ce qu'aurait dû,
''normalement'', faire notre mère depuis des lustres.
Cela prouve très clairement qu'elle a toujours œuvré pour que nous nous fâchions, et surtout que nous le restions.
Cela prouve très clairement qu'elle a toujours œuvré pour que nous nous fâchions, et surtout que nous le restions.
Ainsi,
elle pouvait garder son emprise sur nous et dire absolument tout ce
qu'elle veut sur les uns et les autres sans que personne ne puisse la
contredire ou, pire encore, mettre sa parole en doute.
Le
pervers narcissique est un prédateur qui isole ses proies comme
l'araignée dans sa toile.
Un
des épisodes les plus traumatisant de mon existence c'est ''la
promesse'' ou ''le manteau''...
Peu
importe le nom que je lui donne puisque le résultat, finalement, est
le même.
Ceux
de ma génération se souviendront sûrement que peu de temps après
la diffusion de ''Il était une fois dans l'ouest'', immense succès
de la fin des années 60, la mode était aux manteaux longs en cuir,
ou imitation cuir, et doublés de fausse, ou vraie, laine de mouton.
Je
voulais ce manteau ''top de la mode'' et il m'avait été promis si
j'avais des bonnes notes.
J'ai
eu ces bonnes notes et nous voilà partis, un samedi matin, la mère
tape dur et moi, au marché où nous avions notre fournisseur
habituel pour les vêtements et, je crois, tout un tas d'autres
choses.
J'étais vraiment folle de joie d'avoir ce manteau qui représentait tellement pour moi.
J'étais vraiment folle de joie d'avoir ce manteau qui représentait tellement pour moi.
Le
marchand en avait, je l'essaie, il était merveilleux, m'allait
divinement bien et je ne voulais pas le quitter.
J'étais
aux anges... je ne touchais plus terre... j'étais en apesanteur...
sur un petit nuage...
Ma
mère était en train de payer et... je ne sais pas d'où elle
sortait et surtout ce qu'elle venait faire là... ma sœur surgit de
nul part.
C'est
elle qui est repartie avec ''MON'' manteau et moi... j'étais
meurtrie au plus profond de mon être par cette effroyable injustice.
J'étais
dévastée et, bien sûr, il m'a été promis... une nouvelle fois...
Je
ne l'ai jamais eu et en garde, plus de 50 ans après, une terrible
blessure.
Je
n'ai jamais compris pourquoi ma mère avait acheté ce manteau pour
ma sœur, qui n'en avait pas besoin, alors qu'elle me l'avait promis
à moi pour qui il était ''tout''.
Je
n'ai jamais compris comment un adulte pouvait être aussi cruel et
injuste.
Les
gens ne se rendent pas compte à quel point c'est violent et
profondément traumatisant.
Cela
doit être pour cela que je ne fais jamais de promesse que je ne peux
pas tenir.
J'ai
vraiment trop souffert de tant de promesses faites en l'air et qui
n'ont jamais été tenues.
Les
dernières promesses de ce genre, tout aussi traumatisantes que
l'histoire de ce manteau, c'était fin 2016...
C'était celle de trop !!
C'était celle de trop !!
Celle
qui m'a fait prendre la meilleure décision pour moi et mon
équilibre.
La rupture.
La rupture.
On
ne peut pas éternellement supporter l'insupportable en cherchant
constamment des excuses à ses bourreaux.
Le
pervers narcissique, lui, n'a absolument aucun état d'âme et ne se
remet jamais, jamais, jamais, jamais en question à aucun niveau.
Il
fait tout bien et rien n'est de sa faute.
C'est
toujours l'autre qui interprète mal, qui a mal compris, qui fait des
histoires pour rien et qui a mauvais esprit.
En
attendant, c'est quand même lui qui souffre !!!
Il
y a quelque chose qui me revient subitement en mémoire et qui montre
à quel point cette femme est d'une bêtise hors du commun.
J'avais
deux chiens, un de 7 kg et un de plus de 16 kg et elle faisait une
crise à chaque fois que je leur donnais à manger car, d'après son
petit esprit très perturbé, je faisais de la ''différence''.
Il aurait fallu que je donne la même portion à Ermes qui pesait 7 kg et à Lilou qui en pesait plus du double.
Il aurait fallu que je donne la même portion à Ermes qui pesait 7 kg et à Lilou qui en pesait plus du double.
Cela
donne un aperçu de l'état psychique de cette femme qui a toujours
eu une vision des choses on ne peut plus singulière.
Le fait est qu'elle adorait Ermes et détestait Lilou.
Le fait est qu'elle adorait Ermes et détestait Lilou.
Comme
elle l'a fait avec ses enfants, Ermes avait tous les droits et était
traité comme un petit prince alors que j'ai retrouvé Lilou
suffocante, attachée dans le jardin en plein cagnard et sans eau.
Et
ce sont toujours ces gens là qui se permettent de donner des leçons
de vie aux autres et de les juger.
De cette façon ils ne se penchent pas sur leur propre façon de vivre et d'agir.
De cette façon ils ne se penchent pas sur leur propre façon de vivre et d'agir.
J'ai
remarqué qu'ils avaient une grande facilité pour attribuer aux
autres les actes les moins avouables dont ils étaient eux mêmes
responsables.
Son
''tu fais de la différence'' s'adressait surtout à elle-même mais
dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, c'était totalement
irrationnel et affligeant de bêtise.
Non
mais franchement... qui peut être assez con pour imaginer que l'on
puisse donner la même gamelle à un yorkshire et à un dog argentin
????
Et
c'était pour tout pareil !!
Si
j'avais un conseil à donner aux enfants de ces mères toxiques et
malveillantes ce serait... "fuyez...", ''fuyez le plus loin
possible''... DANGER....
Fuyez
sans écouter les sempiternels moralisateurs qui vous abreuveront de
tant et tant de ''oui... mais c'est ta mère''... ''fais des
efforts...'' ''oh mais quand même... on a qu'une mère''... ... ...
Beaucoup
partent jeunes dans les pires conditions et reviennent quelques
années après... puis se repartent suite à une nuisance... puis
reviennent... et il ne faut pas bien longtemps pour être de nouveau
victime d'une saloperie.. et ainsi de suite.
Je
suis partie dans de très mauvaises conditions à 22 ans... je suis
revenue... je me suis éloignée... je suis revenue... ... ... … et
ainsi de suite jusqu'en 2016...
La
mère toxique en tire un immense plaisir et profite de ces périodes
d'apparentes accalmies pour refaire ce qu'elle sait faire de mieux ;
nuire et faire le plus de mal possible jusqu'à la prochaine rupture
provoquée par ses bons soins.
Et
nous, pauvres pommes que nous sommes, comme les victimes de violences
conjugales, on croit, mais on croit vraiment, que l'autre va changer
et devenir bienveillant.
C'est
un leurre et cela n'arrive jamais !!
C'est
seulement à 57 ans, après une ultime fourberie des plus ignoble,
que la coupe a été pleine et que j'ai compris que cette femme était
d'une malignité absolue et que rien ne pourrait jamais être normal
auprès d'une créature aussi malfaisante.
La
mère tape dur et son scélérat de mari, aussi perfide, malveillant
et sournois qu'elle, ne me reverront plus.
Peut être raconterais-je bientôt le dernier coup tordu dont j'ai été la victime par ces deux vieilles saloperies dont la bassesse et l'ignominie n'ont aucune limite.
Peut être raconterais-je bientôt le dernier coup tordu dont j'ai été la victime par ces deux vieilles saloperies dont la bassesse et l'ignominie n'ont aucune limite.
''oui,
je sais, je suis une salope''... et c'est elle même qui le dit
!!!
Mais si ce n'était que ça...
Mais si ce n'était que ça...
Aucun
minot ne devrait être privé du bonheur et de l’insouciance de
l'enfance, nul part et par personne.
Tout
le monde sait que de l'enfance, de ses joies ou de ses traumatismes,
découle tout ce que nous serons et/ou ferons.
Ce
que nous sommes dépend, en majeure partie, des parents que nous
avons eu, de l'Amour et de l'intérêt qu'ils nous ont porté et des
valeurs qu'ils nous ont transmises.
J'ai
parfaitement conscience que ma vie aurait été totalement différente
si je n'avais pas eu l'infortune d'avoir les parents que j'ai eu et
surtout cette mère nocive qui n'a jamais pensé qu'à elle-même et
à l'image que les autres avaient d'elle.
TOUT
ce qu'elle a toujours fait dans sa vie n'a été motivé que par le
seul besoin de se faire bien voir du monde extérieur.
Elle a toujours cherché à attiré la compassion et l'admiration des autres.
Elle a toujours cherché à attiré la compassion et l'admiration des autres.
Quel
genre de créature peut souhaiter les anniversaires des enfants de
ses voisins, des enfants qu'elle garde, mais jamais celui de ses
propres enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants ?
Quel genre de mère peut oser dire qu'elle ne se souvient pas du jour de la naissance de son enfant alors que, on ignore par quel enchantement, elle se souvient parfaitement de celui des enfants des voisins qu'elle souhaite séduire ou des étrangers dont elle veut se faire bien voir ???
Quel genre de mère peut oser dire qu'elle ne se souvient pas du jour de la naissance de son enfant alors que, on ignore par quel enchantement, elle se souvient parfaitement de celui des enfants des voisins qu'elle souhaite séduire ou des étrangers dont elle veut se faire bien voir ???
Outre
''la mère tape-dur'' c'est aussi et surtout ''madame ça fait bien''
!!!
J'en
parlais récemment avec ma sœur, nous, ce que nous pensons ou ce que
nous vivons, de son fait ou non, elle n'en a strictement rien à
faire.
Elle
n'a pas besoin de notre ''admiration'' et encore moins de notre
''amour'' comme elle a besoin de celui des gens par qui elle a choisi
d'être appréciée et/ou admirée.
''qu'ils
viennent ou qu'ils ne viennent pas j'en ai rien à foutre'' dit-elle
à qui veut l'entendre en parlant de nous, ses enfants.
Qu'avons
nous donc fait à cette femme pour qu'elle manifeste un tel mépris à
notre égard et un tel acharnement à nous nuire, partout et auprès
de tout le monde ?
Rien
d'autre que d'être nous mêmes et de n'avoir pas grand'chose à
faire pour lui faire de l'ombre partout et auprès de tout le monde.
C'est
pourquoi elle s'acharne à détruire tout ce qui pourrait nuire à sa
''bonne image'' quelle souhaite exclusive.
C'est
la seule que l'on doit aimer... respectée... admirée...
fréquenter...
Les
autres... il faut détruire leur image par tous les moyens et en
faire des parias...
Si
la mère tape-dur est d'une intelligence plus que limitée elle a
toujours parfaitement réussi à nuire, autant que faire se peut, à
ceux à qui elle voulait nuire.
La
seule motivation du pervers narcissique est de compromettre au
maximum afin de conserver le pouvoir absolu.
Et
ce n'est pas difficile puisque la majorité des gens sont très
influençables et n'ont pas l'intelligence de chercher à se faire
leur propre opinion.
On
leur dit que X est ceci... bon... c'est que X est ceci...
Les
délires de l'autre deviennent leur réalité à eux.
On
voit où mènent ce manque d'intelligence et de curiosité
personnelle en cas de conflit ou de radicalisation religieuse !!
En
Allemagne, en 1933, un petit homme de rien a mené des centaines de
millions de personnes à penser la même chose que lui sans qu'ils
aient l'idée de remettre ses délires en question...
C'est
la même chose au sein d'une famille avec le pervers narcissique.
Ce
sont tous des dictateurs au pouvoir de nuisance infini.
Des
manipulateurs hors pair à l'ego surdimensionné...
Diaboliques
!!
Revenons
à ce que je sais de la situation de mon père, pauvre homme, qu'est
ce qu'il en a bavé lui aussi !!!
Ma
mère s'est refusée très rapidement à lui pour ne pas avoir
d'autre enfant et l'a envoyé voir les professionnelles.
Comme
s'il n'existait pas de moyen de contraception, même à l'époque,
mais bon... là encore... il y aurait matière à débat.
Elle
a vraiment eu de la chance de ne pas êtes tombé sur le même genre
de mari qu'avait été son père et tant d'autres hommes de l'époque.
Imaginez-vous
la douleur, et la frustration, d'un jeune homme de moins de 30 ans
éperdument amoureux de sa femme se refusant à lui ?
En
même temps, elle ne l'a pas choisi par hasard son mari et elle a
fait pareil avec le second.
Des
hommes faibles, sans personnalité, sur lesquels elle savait qu'elle
aurait l'ascendant...
Il
est clair qu'elle a épousé mon père ''pour faire comme tout le
monde'' et parce qu'il fallait se marier et avoir des enfants.
Toujours
cette même obsession pour son image... le ''qu'en dira t-on'' et
compagnie...
Le
masque social... toujours lui....
Bref...
Où
trouvait-on les ''filles'' ?
Dans
les bars et compagnie... évidemment...
Mon
père s'est donc mis à fréquenter les bars, à boire, de plus en
plus, et beaucoup de gens en ont profité.
Il
y a des hommes qui cassent tout lorsqu'ils ont un coup dans le nez,
le mien donnait tout ce qu'il avait et même ce qu'il n'avait pas.
Raymond-jean
est donc devenu alcoolique, à cause de sa femme, et nous étions
toujours dans la dèche parce qu'il donnait tout ce qu'il avait.
Elle
n'a eu de cesse de présenter cet homme, et même maintenant 47 ans
après sa mort, comme le pire des maris.
Jamais
comme le pire des pères alors que... fatalement... c'était le cas.
Du
mari elle est la principale victime alors que du père ce serait
nous, les enfants, les victimes et c'est absolument impensable.
C'est
la logique de ces esprits altérés.
Ce
très mauvais mari, qui avait tous les défauts de la terre, a
tellement souffert à la fin de sa vie qu'il ne croyait plus en rien
et surtout pas en Dieu.
Il
ne voulait pas passer à l'église et ne voulait ''ni fleur ni
couronne''.
Je
ne vais pas rentrer dans les détails mais cet homme si mauvais,
d'après ce que j'ai entendu toute mon enfance, a été enterré
comme une véritable pop star.
L'église
était pleine à craquer et il y avait autant de monde à
l'extérieur.
Je
me suis toujours demandé d'où sortaient tous ces gens et surtout
quels liens ils pouvaient avoir avec mon père ?
Cela
restera un éternel mystère.
J'ai
tout de même beaucoup de difficultés à comprendre la bêtise, pour
ne pas dire la déficience mentale, de ces gens à qui il suffit de
dire ''X est ceci et cela'' pour que, bien qu'ils n'aient jamais eu
le moindre problème avec ce X, bien au contraire, ils se mettent à
le mépriser et à en faire una persona non grata.
Je
pense évidemment à mon neveu Michael et à Jean-Raymond mon frère
aîné...
Deux
esprits faibles qui ont, subitement et du jour au lendemain, décidé
que je n'étais plus fréquentable.
Mon
frère, je ne lui doit rien et il ne me doit rien non plus, que je le
vois ou non n'est vraiment pas sujet à questionnement et je m'en
fiche aussi royalement que lui.
En
revanche, j'étais tout de même assez proche de mon neveu et, avec
tout ce que j'ai fait pour lui à bien des égards et à bien des
niveaux, son comportement est vraiment indigne et méprisable.
L'ingratitude
et l'inconséquence faites homme !!!
Ces
coquilles vides au niveau de discernement plus qu'inquiétant sont
quand même légion et, encore une fois, on voit comment ces
moutonniers sont capables d'agir en cas de conflit.
Aussi
minime soit-il....
Lorsqu'on
fait des études de sciences humaines et sociales le noyau familial
est une source inépuisable de cas cliniques qui devrait dispenser
des stages obligatoires en institutions !!
''plus
que connais les hommes plus j'aime mon chien'' revêt, ici, tout son
sens, toute sa profondeur et toute sa justesse !!!
Aucun
animal ne pourrait s'avilir à tant d'ingratitude et de bassesse
comme l'homme le fait si naturellement.
Il
y a une voisine que je ne porte pas trop dans mon cœur, et ce n'est
rien de le dire, va empêcher ton chien, s'il l'a à la bonne,
d'aller lui faire la fête !!!
IMPOSSIBLE
Contrairement
à l'homme, l'animal est fidèle à lui même et à ses propres
intuitions.
J'aurais
beau penser tout ce que je veux sur quelqu'un mon chien je me suivra
jamais dans mes humeurs et mes caprices.
Il
possède cette intégrité morale et intellectuelle qui fait si
cruellement défaut à la grande majorité des êtres humains.
L'animal
est, en bien des points, très nettement supérieur à l'homme et la
vie le confirme chaque jour d'avantage.
Je
viens de regarder le film de Magali Richard Serrano ''La
consolation'' tiré du livre de Flavie Flament et tout, dans le
comportement de Catherine Lecanu jouée par Léa Drucker (rôle de
Ghislaine) me rappelle la mère tape dur.
Même
femme profondément méchante sous ses airs faussement bienveillants,
frustrée et manipulatrice.
De
ces névrosées incapables de supporter l'épanouissement et le
bonheur de leurs enfants puisque cela les ramène à leurs échecs et
à leur médiocrité.
J'ai
retrouvé le même acharnement à toujours vouloir rabaisser et
humilier, surtout en public, les mêmes pics cinglants, les mêmes
menaces, les mêmes chantages, et les mêmes dispositions à n'aller
''bien'' que si tout va comme ELLE le veut et/ou l'a décidé.
Même
mesquinerie, même mauvais esprit, même langue de vipère à
critiquer tout le monde tout le temps, même jalousie.
Même
profil d'épouse dominatrice et castratrice.
J'ai
aussi remarqué le même attrait malsain pour l'argent et surtout
celui des autres d'ailleurs.
De
ces mères qui disent ne pas vouloir d'homme à la maison pour
''protéger'' leurs enfants mais les envoie de force dans la famille
alors qu'on les a suppliées de ne plus y aller pour des raisons plus
que légitimes.
Des
femmes si dérangées ne devraient pas avoir le droit de faire
d'enfant !!!
Et
quand on pense que Catherine Luce-Lecanu, cette mère névrosée et
maltraitante, a ''quand même'' été employée à l'Aide Sociale à
l'Enfance.
Avouez
qu'il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans ces
structures !!!
On
retrouve chez cette Catherine Lecanu la stratégie défensive propre
aux pervers pour se dédouaner en rejetant la ''faute'' sur l'autre
en l'accusant de ''folie''.
''j'espère
que ma fille trouvera un bon médecin qui lui donnera le bon
traitement. Ma famille, mes amis, pensent tous la même chose''.
Lorsqu'on
se penche un peu sur le sujet, on s'aperçoit qu'ils tiennent tous le
même discours et que, tous, manipulent le maximum de gens dans leur
entourage pour qu'ils pensent ''spontanément'' la même chose.
Le
pervers narcissique a la faculté d'inhiber la pensée de ceux qu'il
veut rallier et sait être persuasif en s'autoproclamant pensée
collective !!!
C'est
même pire que ça puisqu'il est prêt à TOUT pour amener les gens
là où il veut et surtout aux pires mensonges et aux pires
diffamations et autres infamies.
Comment
des gens sains d'esprit peuvent-ils penser ''la même chose'' que le
protagoniste d'une situation dont ils ignorent tout et avec laquelle
ils sont totalement étrangers ???
Simplement
sur ses dires à lui... et à lui seul...
C'est
vraiment TOUJOURS le même schéma !!!
Jusqu'à
son frère qui n'était pas avec elles sur place... qui avait quoi...
10 ans à l'époque... mais qui ose quand même remettre en cause
l'enfance abusée de sa sœur en ânonnant la même chose que sa mère
''ma sœur ne va pas bien''.
Comment
ce Olivier Lecanu peut-il remettre en cause des faits qui le
dépassent totalement et avec lesquels il a été tenu à distance ?
:/
Le
pouvoir de ralliement du pervers narcissique est redoutable et nous
le voyons bien dans ce cas très intéressant : ''j'étais pas là
mais j'ai tout vu, ou plutôt j'ai rien vu, et si j'ai rien vu c'est
qu'il ne s'est rien passé !!!
À
aucun moment le type ne cherche à penser par lui-même et à se dire
que... quand même... et si...
NON,
pas une seule seconde et alors que d'autres victimes sont sorties de
leur silence et qu'il est maintenant notoire que David Hamilton était
le violeur pédophile décrit par Flavie.
Cela
me rappelle le cas d'une amie violée par son beau-père alors
qu'elle était jeune adolescente.
La
pauvrette se confie à sa mère et l'autre psychopathe qui lui fiche
la pire dérouillée de sa vie en la traitant de tous les noms.
Voyez,
là encore, pour ne pas avoir à faire face à la gravité du
problème, à devoir prendre ses responsabilités, et en l’occurrence
des mesures d'urgence par rapport à son mari, cette mère a retourné
la situation en défaveur de sa fille victime d'un crime.
On
s'aperçoit que beaucoup de gens sont incapables de sortir de leur
zone de confort et d'affronter les problèmes, même les plus
gravissimes, surtout les plus gravissimes d'ailleurs.
Cela
nécessiterait un investissement personnel qui risquerait d'avoir des
répercussions sur leur quotidien.
''je
ne vais quand même pas remettre ma vie en question, mon couple, mon
quotidien, à cause du viol ''présumé'' de ma gamine quand
même''...
''Non,
il se s'est rien passé c'est mieux pour tout le monde et surtout
pour moi''
Quand
la lâcheté se fait homme... …
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